16 Septembre 2019
La wild coast est difficile d’accès car tous les déplacements prennent énormément de temps. Il y a peu de ponts sur les rivières et le paysage est vallonné. En une étape, on fait facilement 2000 m de dénivelé négatif et positif. On ne peut pas longer la côte car il n’y a pas de route. Pour aller d’un point à un autre, il faut donc faire de grands détours.
A Port St John, on se trouve à l’estuaire de la Mzimvubu River, bordée de hautes falaises couvertes de végétation. Le paysage est magnifique mais mieux vaut éviter de jouer dans la rivière car des requins remontent le fleuve pour mettre bas paraît-il. Pour notre première nuit là-bas, on est arrivé dans un camping laissé à l’abandon. Il était un peu tard pour changer, alors on a dormi là. On ne risquait rien, il y avait un garde et une personne à l’accueil mais on était les seuls clients et rien n’était entretenu. On est vite parti le lendemain….
On a repris la route pour aller jusqu’à Mdumbi, toujours sur la wild coast, en pays Xhsosa. Il faut mériter ce coin sauvage, car la route a été longue. Mais, rester quelques jours sur cette côte c’est tout simplement magique. On dort au sommet d’une colline et de la fenêtre du camion on aperçoit le souffle des baleines. La plage est sauvage et on peut marcher jusqu’à l’estuaire. On a ramassé des coquillages, joué dans le sable et les vagues et on est allé voir les baleines de plus près. On s’endort avec le bruit du vent et de nos voisines les vaches.